mercredi 29 octobre 2014

Les yeux en face des trous


Traduction du texte de fin de vidéo:

"Plus de 100 fois, en 10 heures, cette femme est l'objet de harcèlement verbal dans la rue. Les auteurs ont tous des profils très différents."


lundi 27 octobre 2014

Comique moderne


"Vous avez découvert le secret des secrets, la clé universelle du comique moderne, qui ne se résume plus comme jadis à du mécanique plaqué sur du vivant, mais à de l'électronique plaqué sur du mort"
Philippe Muray, Moderne contre moderne (préface)

mardi 21 octobre 2014

L'habit fait le moine


"Qu'est-ce qui vous permet de dire que cette personne est une intégriste?
- Le fait de porter le voile!
- Alors le fait de porter la moustache de cette façon là fait de vous un communiste!"


Attention, ne vous fiez pas aux apparences, cela pourrait entraîner des malentendus regrettables!

Qu'est-ce qui vous prouve que ces gens ne sont pas supporters du PSG?

Pompiers ou pyromanes?

Y a t'il un loup dans la bergerie?
Réponse ici





Mise à jour du 29 octobre: vidéo réalisée après l'attentat d'Ottawa
Regardez bien jusqu'au bout!

La tolérance a encore frappé!

lundi 20 octobre 2014

Le peuple pue

"Zemmour ligue toute l’élite contre lui, phénomène qui devient aussi spectaculaire que transparent sur un plateau de télévision. Politiques, animateurs, journalistes, artistes, tous les représentants du pouvoir politico-médiatico-culturel se trouvent amalgamés d’un coup d’œil par la révulsion que leur inspire Zemmour. Après le plateau d’ONPC, ce sera le reste de la presse qui clamera sa réprobation, puis la classe politique à son tour. De Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS sur LCP à Roselyne Bachelot sur France 5 ou même Pasqua sur Europe 1, sans compter bien entendu les associations prétendument antiracistes, par les voix de Dominique Sopo ou d’Alain Jakubowicz. Tous ne sont plus qu’un seul bloc.

Et pourtant, dès le début du choc, Léa Salamé l’affirme gravement : « Vous avez gagné, Éric Zemmour… », sous-entendant par là que les idées que celui-ci défend sont désormais majoritaires dans la population française. Mais comment alors ne pas prendre en compte l’invraisemblable distorsion de représentativité qui se joue à l’occasion de la « tournée promotionnelle » de l’essayiste ? Les médias, dans leur immense majorité, l’isolent et l’agressent tout en reconnaissant qu’il a le nombre invisible (de moins en moins invisible) pour lui ! Et ils l’agressent bien sûr soi-disant au nom de la diversité et d’un fallacieux humanisme progressiste que toute leur attitude bat en brèche ! Cette distorsion, si elle ne peut qu’être vérifiée par les ventes record du Suicide français, apparaît de manière plus sensible sur les pages Internet. Chaque article, chaque vidéo, se voient inondés par les commentaires quand ceux-ci ne sont pas purement et simplement fermés. Réalité qui poussera Laurent Ruquier à opérer un debriefing conciliant dans son émission suivante. Ces commentaires soutiennent Zemmour dans des proportions de 50 à 100% selon que les supports vont de la gauche à la droite. Sont-ce des cris de haine ? Des logorrhées xénophobes ? Des discours nazis remixés ? Non ! La plus grande partie de ces posts propose le débat, développe de réelles argumentations, se tient dans un cadre parfaitement rationnel. Ce sont les affiliés aux médias dominants qui se contentent d’invectives, d’injures, de raccourcis infâmants et ferment toute possibilité à l’échange. Et en dépit de cela, par un aveuglement idéologique obstiné, par une surdité démente, cette France-là, qui lit, qui discute, qui développe, qui écrit un français correct et qui, quand elle ne soutient pas totalement l’essayiste, s’étonne au moins du traitement qui lui est réservé, cette France-là est caricaturée et couverte de crachats par la Une de Libé, le 11 octobre, qui titre sur « La France rance d’Éric Zemmour. » Le champ lexical de la moisissure et de la pestilence ne s’étaye que fort peu.

Mais pourquoi le vieux journal de gauche, si célèbre pour ses titres, n’est-il pas allé plus vite à l’essentiel en titrant par exemple :« Le peuple pue. »

De fait, la stupéfiante semaine médiatique autour d’Éric Zemmour aura confirmé certaines de ses thèses d’une manière spectaculaire. Des élites toutes insidieusement solidaires auront vomi leur bile sur une bête médiatique incarnant le temps de quelques émissions toute la souffrance et l’orgueil d’un peuple méprisé, et auront également révélé le visage cohérent d’une certaine France. Une France du repli sur soi, du repli dans les beaux quartiers et les plateaux de télévision, bien unie derrière ses apparentes divergences, pour fréquenter les mêmes carrés VIP et partager les mêmes maîtresses. Une France de la haine, prête à toutes les calomnies pour faire taire celui qui ose exprimer une opinion divergente ; une France inapte au dialogue et gavée de préjugés sur quiconque se montrerait trop étranger à sa propre culture. Surtout, une France qui panique et perd toute maîtrise rationnelle. En somme, une France qui a peur. Et dont la peur, en effet, n’est sans doute pas seulement nourrie de fantasmes…"


mercredi 15 octobre 2014

Avec des ennemis comme ça...

... il peut se passer d'amis!

Extraits choisis d'une "Lettre" de Soraya Addi (Juriste / PLA / International /?/ ...) à Eric Zemmour (Source)

"Mon nom est Soraya Addi. Je suis algérienne et française. Je suis née à Paris de parents algériens, j'ai vécu 11 ans en Algérie, 16 ans en France, un an aux États-Unis, 2 ans au Mexique. Je peux débattre ou plaisanter en quatre langues et j’ai une richesse culturelle, philosophique et sociologique dont vous ne soupçonnez même pas l’existence. (...)

Je ne rentrerai pas dans les détails de votre discours et de vos arguments affligeants, et je vous avouerai dès à présent que je n’ai pas lu votre livre. (...)

Enfermé dans votre bulle, vous croyez tout connaître. (...)"


Et la perle pour finir: 

"Vous, grand penseur, rappelez-vous que Socrate a su avoir la sagesse d’admettre qu’il ne savait rien."



 



dimanche 12 octobre 2014

L'impasse du marxisme

"A mesure que la social-démocratie se constituait en force commerciale d'encadrement et de discipline de l'humanité prolétarisée en vue de devenir la spécialiste institutionnelle du marchandage politico-syndical du prix de la force de travail, Marx eut cette phrase décisive: "Tout ce que je sais, c'est que moi je ne suis pas marxiste."
Ce qu'il voulait dire là, ce dernier nous l'explique finalement et très clairement lui-même dans toute son oeuvre de critique de l'économie politique de l'aliénation, dans la continuité organique qui va des Manuscrits de 1844 au Capital via les Grundrisse et en passant par la Question juive. De la sorte, Marx se sépare bien radicalement des idéologies, des régimes et des partis qui, du capitalisme étatique bolchévique à la démocratie sociale de marché en passant par tous les tiers-mondismes et écolo-réformismes, se sont peu ou prou fallacieusement réclamés de son nom pour précisément conduire à l'inverse de son projet d'éradication sociale de la domination telle qu'il l'a toujours, lui, très explicitement défendue. (...)
La défense du travail salarié contre le capital au sein du rapport capitaliste maintenu ne peut que promouvoir le développement et l'accumulation renforcée du capital sauvegardé." 
Francis Cousin, l'être contre l'avoir (page 57)